MEUBLE, ÉVIER,
PORTE-FENETRE
LES PETITS DÉTAILS QUI FONT TOUTE LA DIFFÉRENCE
Pour certain détails j'ai du faire pas mal de recherche et même tout
recréer par exemple la bouteille de "vitriol " j'ai fait des gros plans et
refait sous photoshop l'étiquette
L'unique liberté que j'ai vraiment prit sur cette scéne : la sacoche le seul
moment ou elle est ouverte c'est quand sur la table .
Je ne vous ferais pas l'affront de vous présenter ce film : il est MYTHIQUE.
Et cela pour plusieurs raisons. Ses dialogues sont d’anthologie, ses acteurs
dans la maîtrise absolu de leur jeu, la mise en scène dynamique… Je pourrai
J'ai bien du voir ce film des dizaines de fois et je me suis souvent demandé :
comment lui rendre hommage ? L’unique solution était donc de réaliser en
3-D et avec un maximum de détails la scène grandiose de la cuisine.
Et là, les difficultés commencèrent. Après une étude de fourmi, image par
image, je me suis mis à rassembler différents éléments. En premier, il fallait
que je trouve ou réalise à l’échelle le décor, ses meubles et chaises, l’évier,
le sol, les murs, etc. Puis vinrent les personnages. Je sculptais les têtes, mis
mon épouse à contribution pour réaliser les vêtements, je m’échinais à trouver
la posture jubilatoire des corps.
Mais comme d’habitude, le gros du morceau se présenta avec l’assemblage et
surtout sa finition et les détails minuscules.
Je désirais que tout soit à l’identique : de l'étiquette du « vitriol », la bouteille
elle-même, les billets de banque et la sacoche... Et bien d'autres choses encore.
Enfin, après trois mois d’intenses préparatifs, j’étais prêt à sauter le pas.
J’avais déterminé l'échelle précise au 1/6e (mon péché mignon).
Ce qui correspond à peu près au 12 pouces.
Mais passer du virtuel au réel, même si tout est en place sur le papier et dans
votre tête, n’est pas chose facile. Comment tout allait se goupiller ? Dur ! dur !